le reste du régiment est à la caserne Sibuet de Belley, du nom du général d'empire Sibuet - né à Belley en 1773,
tué en Silésie en 1813, qui a été construite en 1875 à l'initiative du colonel Boulanger alors commandant du 133
RI. Le 133
La caserne Sibuet au garde-à-vous
Les nouveaux bâtiments habités par les gendarmes mobiles depuis septembre 1986. L'ancienne caserne datait, elle, de 1875.
Ce n'est pas sans quelque nostalgie que les Belleysans ont vu disparaître à la fin de l'hiver 1983 les murs de l'ancienne caserne
Sibuet remplaçée 3 ans plus tard par les bâtiments d'aujourd'hui. Cette ancienne caserne dont on devait en grande partie la construction au
colonel Boulanger qui commandait en 1875 le 133
e régiment d'infanterie, alors au fort de Pierre Châtel, et qui espérait bien le voir
un jour caserné en ville. Il poussa donc activement à la réalisation de la nouvelle caserne. Puis, lorsqu'il sera ministre de la guerre, il
imposera qu'elle soit baptisée du nom du général d'empire Sibuet,
un authentique bugiste né à Belley
.
Dès lors la caserne Sibuet va permettre de perpétuer une présence militaire déjà ancienne dans la capitale du Bugey. En 1898, le 133
e RI est implanté.
Dès 1914, à la mobilisation, y est formé à partir du 133
e RI, le 333
e régiment d'infanterie. Le 1
er regagne Belley après l'armistice et, en
1920, cède la place au 5
e régiment de tirailleurs marocains. En 1927, parallèlement à ces unités, la gendarmerie avec un
peloton de garde républicaine mobile s'installe à la caserne Dallemagne.
En 1933, le 5
e régiment de tirailleurs marocains cède la place à un centre mobilisateur qui sera chargé notamment à la
déclaration de la 2
e guerre mondiale de mettre sur pied le 11
e régiment de zouaves. En même temps, agrave; Belley, se regrouperont les effectifs du corpsexpéditionnaire
de Norvège qui s'illustrera à Narvik. Pendant l'occupation, les corps de troupe et la gendarmerie mobile quittent Belley et s'installeront
à leur place les troupes allemandes et italiennes. De 1945 à 1946, un bataillon du 1
er régiment d'artillerie coloniale
occupe les casernes de la ville. A son départ en 1946 la gendarmerie se réimplante à la caserne Dallemagne avec 2 pelotons de la garde républicaine
mobile de la 14
e région. En 1954, à la caserne Sibuet, entre-temps restructurée, nous voyons apparaître le 1
er escadron de garde
républicaine mobile au complet : l'escadron 4/8. De 1956 à 1960, est mis en place l'état-major du groupe escadrons 2/8. Après plusieurs changements de
dénomination, en 1967, l'escadron de Belley deviendra 4/15. En 1974, enfin, cette unité se voit rattacher le peloton de gendarmerie mobile de
Bellegarde faisant partie jusqu'alors de l'escadron d'Annecy. Puis le 1
er janvier 1983, l'escadron 4/15 de Belley est dispersé à titre
provisoire dans l'attente de la construction de la future caserne destinée à regrouper les unités de gendarmerie de Belley. C'est chose faite
depuis septembre 1986 avec aujourd'hui l'inauguration officielle en présence, entre autres, du général de division Nivlet commandant
la 5
e région de gendarmerie de Lyon, et de M. Jacques Boyon, député de l'Ain, secrétaire d'État à la
défense de l'actuel gouvernement Chirac.
informations transmises par l'offisme de tourisme de Belley