2e Régiment d'Artillerie de Campagne


Filiation et Campagnes

Le 2e régiment d'artillerie fut créé en 1720, sous la dénomination de 2e bataillon Royal Artillerie, puis successivement transformé, en régiment d'artillerie de Metz, en régiment d'artillerie à pied, en régiment d'artillerie à cheval de Rennes. Licencié à plusieurs reprises, il devient définitivement le 2e régiment d'artillerie montée en 1867, et enfin de 2e régiment d'artillerie actuel en 1872.
Il prit part aux guerres de la Révolution de la 1ère République et de l'Empire, on le vit combattre victorieusement aux armées des Alpes, d'Italie, de Sambre et Meuse. Il fut à Fleurus, à Lodi, à Marengo et partout ne figurent que des faits d'armes héroïques à son actif. Au blocus de Vérone (1797) le caporal La Fouillade pointait un obusier sur le château ; dès le second coup une bombe tomba sur le magasin à poudre qui sauta en faisant périr 600 hommes, exploit qui hâta la reddition du château.
Incorporé à la Grande Armée, à Austerlitz, il combattit à la Moscowa, Lutzen, Lepzig.
Plus récemment, il prit part aux campagnes d'Algérie, de Crimée et en 1870-1871 à l'armée du Rhin il combattit à Rezonville, St-Privat et à l'armée de Châlons, à Sedan et à Beaumont, puis prenant part à la défense de Paris, il combattit à Châtillon, Chevitty, La Malmaison, Champigny, Le Bourget, où il défendit avec acharnement la Patrie contre l'envahisseur.
Il prit encore par à l'expédition de Tunisie (1881).
Il a le droit d'inscrire à son étendard Zurich 1794, Marengo 1800, La Moscowa 1812, Sébastopol 1854.

Grande Guerre 1914-1918 (Vosges, Cols du Bonhomme, des Baguettes, de Sainte-Marie, Col du Hanz, Nompatelize, la Somme, Herbeviller, Rozières, Méharicourt).