mars 1916
mois précédent
mois suivant
1er mars
début du mois
2 mars
Mêmes cantonnement.
Revues diverses.
début du mois
3 mars
Le régiment va cantonner à Levoncourt, par Culey,
Loisey, Géry, Lavallée.
début du mois
4 mars
Mêmes cantonnements
.
début du mois
5 mars
Le régiment va cantonner à Courouvre par Villotte et
Pierrefitte.
début du mois
6 mars
Mêmes cantonnements.
Installations.
début du mois
7 mars
Mêmes cantonnements. Revues inspections diverses.
début du mois
8 mars
Mêmes cantonnements. Même emploi du temps.
début du mois
9 mars
Le régiment est enlevé en TM de 16 h 30 à 17 h
30. Ils débarquent à 1 km au sud de Verdun, à
partir de 22 heures et va cantonner à Haudainville.
Les équipages font mouvement en voie de terre et vont
cantonner à Landrecourt.
début du mois
10 mars -
Opération auxquelles a pris part le 140e du 10
aux 21 mars
- Situation Initiale
Le régiment enlevé en TM de son cantonnement de
Courouvre le 9 mars dans la soirée, occupe que 10 ou ce matins
le cantonnement d'Haudainville.
Le TC est bivouaqué à Landrecourt. Le TR maintenu
provisoirement à Courouvre.
Dispositions préparatoires de
l'occupation du secteur
À 8 h 55, alerte. À 9 h 45, ordre au 140
e de se porter
au carrefour du Tillat, pour s'y former en réserve à la
disposition du général commandant le 21
e Corps
d'Armée.
Le mouvement est effectué vers 13 heures. Le régiment
se dispose en rassemblement articulé, prêts à se
porter, soit vers le fort de Tavannes, soit vers le fort de Souville,
soit vers le fort de Vaux. Il commence à améliorer des
tranchées d'attente déjà amorcées.
À 18 heures 45, ordre 140
e de relever, au commencement de la
nuit, le 109
e qui est en première ligne, dans le secteur du
fort de Douaumont.
Le mouvement commence à 19 h 30.
Il coïncide avec une forte attaque ennemie prononcée sur
le village et le fort de Vaux. Arrivée à proximité
du fort de Tavanne, le régiment, soumis à un très
violent tir de barrage reçoit l'ordre de suspendre le
mouvement, et de se tenir prêt à être engagé
dans une direction autre que celle primitivement fixée.
Vers 24 heures, la situation générale s'étant
éclaircie, ordre est donné au 140
e de reprendre son
Mouvement de relève.
L'opération s'effectue dans la deuxième moitié
de la nuit, sous un bombardement très sensiblement ralenti.
Les deuxième et 3
e bataillons, chacun avec une
compagnie de mitrailleuses sont en première ligne, le premier
bataillon en réserve de secteur. Postes de commandement dans
le ravin de la Caillette, au nord et près du passage à
niveau du chemin de fer.
Pertes
tués : 6
Termet Joseph 1
er c 2
e cie
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/php/fiche_popup.php?_Base=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=fCoaVaJUDAKEd58PWGTAEQ==&_C=2117821266
Fabrier Emile, caporal, 9
e Cie
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/php/fiche_popup.php?_Base=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=GiSsUiBQOgJadfgGBGDoEQ==&_C=-9470779
http://www.sepulturesdeguerre.sga.defense.gouv.fr/fiche.php?NUM=548138
Dumas Georges, adjudant
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/php/fiche_popup.php?_Base=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=UCRwUFZXOAO+dMoGjmdIEQ==&_C=-1083669178
http://www.sepulturesdeguerre.sga.defense.gouv.fr/fiche.php?NUM=140350
Pein Paul
1
er c
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/php/fiche_popup.php?_Base=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=mCguUhJfWgPCckACkGIoEQ==&_C=-870449144
Faure Louis, 2 classe
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/php/fiche_popup.php?_Base=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=UCRGUzpTxgPgcg4NdmFYEQ==&_C=1786104438
http://www.sepulturesdeguerre.sga.defense.gouv.fr/fiche.php?NUM=140995
Arnaud Jean 2
e c
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/php/fiche_popup.php?_Base=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=XCPuVmBRtgMccQdkhmMEEQ==&_C=1461392380
http://www.sepulturesdeguerre.sga.defense.gouv.fr/fiche.php?NUM=140784
blessés : 56
Bellon Daniel 2
e c 1
er cie
Marielle Victor, sLt 2
e cie
Favier Victor, sgt 2
e cie
Collo Elisie, caporal 2
e cie
Bonnet Pierre 2
e c 2
e cie
Soucillon Louis 2
e c 2
e cie
Garnier Jean 2
e c 2
e cie
Faye Léon 2
e c 2
e cie
Mermoz Francis 1
er c 2
e cie
Perrier
Isidore 2
e c 2
e cie
Jinoux Régis 2
e c 2
e cie
Dutruel Henri 2
e c 2
e cie
Reynaud Elie 2
e c 2
e cie
Magne Marcelin 2
e c 2
e cie
Landoz Joseph 2
e c 2
e Cie
Lepelley Adolphe 1
er c 2
e Cie
Raboire Marius 2
e c 2
e Cie
Dac Noël 2
e c 2
e Cie
Passemard Antoine 2
e c 2
e Cie
Farigoule Jean 2
e c 2
e Cie
Joubert Louis 2
e c 2
e Cie
Grenier Pierre 2
e c 2
e Cie
Huchi Albert 2
e c 2
e Cie
Guichard Alexandre 2
e c 2
e Cie
Merle Louis 2
e c 2
e Cie
Savonnet Joseph 2
e c 2
e Cie
Barbud Antoine 2
e c de se compagnie
Digonnet Marius 2
e c 2
e Cie
Massaz Lucien Louis caporal 2
e Cie
Fuchard Léon 2
e c 2
e Cie
Four Joseph 2
e c 7
e Cie
Boistard Henri sergent 9
e Cie
Touzet Michel 2
e c 9
e Cie
Rochet Ernest 2
e c 9
e Cie
Passoud Séraphin 2
e c 9
e Cie
Charmoux George 2
e c 11
e compagnie
Courrier Ernest caporal 11
e compagnie
Bouvet Joseph 2
e c 11
e compagnie
Duperey Philibert caporal 1
er Cie de mitrailleuses
Bandou victorien 2
e c 1
er Cie de mitrailleuses
Boyer Joannès 2
e c 1
er Cie de mitrailleuses
Berthet Claudius 2
e c 1
er Cie de mitrailleuses
Baro Charles 2
e c 1
er compagnie mitrailleuses
Clapier Victor 2
e c 1
er compagnie mitrailleuses
Gros Georges 2
e c 1
er compagnie mitrailleuses
Guyot Joseph 2
e c 1
er compagnie mitrailleuses
Garcin Auguste 2
e c 1
er compagnie mitrailleuses
Gombert Théophile 2
e c 1
er compagnie mitrailleuses
Magny Philippe 1
er classe 1
er compagnie mitrailleuses
Pez Aimé 2
e c 1
er compagnie mitrailleuses
Perret Alphonse 2
e c 1
er compagnie mitrailleuses
Ravel Marcellin 2
e c 1
er compagnie mitrailleuses
Rollin Marius 2
e c 1
er compagnie mitrailleuses
Tanchon Joseph 2
e c 1
er compagnie mitrailleuses
Moiroud Joseph 2
e c 1
er compagnie mitrailleuses
Disiroud Jean 2
e c 1
er compagnie mitrailleuses
disparus : 0
début du mois
11 mars
Occupation du secteur. Au petit jour, une reconnaissance
exécutée
par le chef de corps permet de définir exactement la
situation.
Elle est la suivante :
Limites du secteur
Depuis le
dépôt
au 3 de 370, liaison avec le 75
e jusqu'à un point situé
sur le chemin du fort de Douaumont à l'étang de Vaux,
à
500 mètres environ au nord-ouest de l'étang de Vaux
(liaison avec le 21
e infanterie).
Répartition des troupes
- en première ligne : à droite, le 3e bataillon,
à gauche, le 2e bataillon,
- dans chaque bataillon et quatre compagnies sont en ligne avec
chacune
une section de soutien,
- la 1er Cie de mitrailleuses est affectée au 2e bataillon,
la
2e
Cie mitrailleuses est affectée au 3e bataillon,
- en soutien : le premier bataillon, dans les tranchées de
la voie ferrée, près du passage à niveau du ravin
de la Caillette,
- la CHR est placée dans le ravin entre la première
ligne et les unités de soutien.
Etat d'avancement des travaux
La ligne occupée forme une vaste poche d'un tracé
défectueux et d'une étendue qu'il y a
intérêt
à réduire.
La protection fournie par la tranchée, non continue sur
certains points est à peine suffisante.
Quelques défenses accessoires seulement existent dans la
partie gauche du secteur.
Pas de tranchées de soutien, ni des boyaux de communication.
Pas d'abri des bombardements, sauf dans le ravin de la Caillette,
où
se trouvent de grands abris en tôle, non enterrés et
seulement recouverts d'une couche de terre et que le relief signale
aux observateurs aériens.
Les communications téléphoniques, réduites
à
la liaison entre le chef de corps et ses chefs de bataillon sont
assurées par une seule ligne précaire.
Pas d'autres liaisons avec l'artillerie que l'appel par
fusée.
Pas d'autres liaisons avec le général de brigade et
avec les corps voisins qu'un système de coureurs à
travers un terrain très battu, et d'un parcours long et
difficile.
En conséquence, le chef de corps arrête le plan de
travail suivant :
Plan
d'organisation
Travaux de première urgence
Modifier la première ligne qui sera portée en avant,
la
ligne existante devenant tranchée de soutien.
Établir la continuité de cette première ligne.
Pas de défenses accessoires devant tout le front.
Créer des boyaux de communication pour faciliter le jeu des
réserves en vue des contre-attaques.
Améliorer les communications téléphoniques.
Installer une liaison optique avec l'artillerie.
Créer des abris de bombardement, des feuillées, etc.
Conditions d'exécution du
travail
En raison de l'activité des avions ennemis, qui
déclenchent
un tir violent de l'artillerie sur tout groupe vu, même si ce
groupe est petit, le travail est possible de nuit seulement.
Autre part, les transports de matériel entre Fleury et la
première ligne doivent être faits par le bataillon de
réserve. Les transports absorbent beaucoup d'hommes, même
en tenant compte du fait que les mulets des mitrailleurs sont
employés au ravitaillement.
Les conditions d'exécution sont donc difficiles.
Nuit du 11 aux 12
Occupation de la nouvelle ligne à l'est du ravin de la
Caillette. Le 3
e bataillon appuie à gauche,
cédant 80 mètres de front au 21
e régiment
d'infanterie. Commencement sur le nouveau front de l'organisation de
la tranchée de tir.
Pertes
tués : 8
Jacquet Benoît 1
er c 2
e cie
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/php/fiche_popup.php?_Base=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=UCbcVXRSrAMOf5AE8mHCEQ==&_C=2103953606
Meynet Cordonnier 2
e c 2
e cie
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/php/fiche_popup.php?_Base=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=him8XbhThAMwfyQNsmAEEQ==&_C=1245597030
Varenne Marie Ferdinand 2
e c 4
e Cie
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/php/fiche_popup.php?_Base=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=9iqIUfhVugNOfswF0mseEQ==&_C=-2146226950
Dumoulin Marcel 2
e c 5
e
Cie
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/php/fiche_popup.php?_Base=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=qCQeUEJVwANecf8gkmdaEQ==&_C=-1040996147
Chapuis Edouard 2
e c 6
e Cie
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/php/fiche_popup.php?_Base=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=2iWqVGRTFgJgdp4FmGJ6EQ==&_C=-196851462
http://www.sepulturesdeguerre.sga.defense.gouv.fr/fiche.php?NUM=385542
Blin Jean Baptiste, caporal, 11
e Cie
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/php/fiche_popup.php?_Base=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=OiKgVJhecgNqdIIEOGpSEQ==&_C=476926777
http://www.sepulturesdeguerre.sga.defense.gouv.fr/fiche.php?NUM=386198
Deschamps Antoine 2
e c 12
e Cie
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/php/fiche_popup.php?_Base=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=7iSoVCxTTgNsdsQMqmQ6EQ==&_C=1543896541
Tisserand Georges 2
e c 10
e
Cie
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/php/fiche_popup.php?_Base=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=DiqaVlBe9gNIcvwMRmWCEQ==&_C=-185119986
blessés : 40
Berger Cyprien 2
e c 1
er Cie
Gaillard Eugène 2
e c 1
er Cie
Guillon Lucien 2
e c 1
er
Cie
Lançon Victor 2
e c 1
er
Cie
Brun Charles caporal 2
e Cie
Bral Joseph 2
e c
2
e Cie
Gouirand André 2
e c 2
e
Cie
Albert Séraphin 2
e
c 2
e Cie
Béranger capitaine 3
e Cie
Pienoz Louis caporal 3
e Cie
Vallin Bidon Joseph 2
e
c 3
e Cie
Pitaval Jacques 2
e c 3
e
Cie
Neu Julien 2
e c
3
e Cie
Payet Jean-Marie 2
e c 3
e
Cie
Chevallier Victor 2
e c 3
e
Cie
Pozet André caporal 3
e Cie
Jail Antoine sergent 3
e Cie
Perrachon Louis sergent Major 3
e Cie
Chapuis Léon 2
e c 3
e
Cie
Samard Jean 2
e c
3
e Cie
Truchet Johanny caporal 3
e Cie
Toinet François 1
er c 3
e Cie
Lemoine Paul 2
e c
3
e Cie
Giraud Jean-Baptiste 2
e c 3
e
Cie
Ageron Marius 2
e c 3
e Cie
Delière Émile 2
e c 4
e
Cie
Jaly Antoine 2
e c
4
e Cie
Payan Paul 2
e c 4
e Cie
Gauthier Eugène 2
e
c 5
e Cie
Curtin René sergent 5
e Cie
Gauthier Alphonse sergent 5
e Cie
Jammié Jean 2
e c 6
e
Cie
Fournel Jean 2
e c 6
e Cie
Gras Adrien 2
e c
10
e Cie
Figon Louis 2
e c 10
e Cie
Vaucheras Gustave 2
e
c 11
e Cie
Lombard Aimé 2
e c 11
e
Cie
Dupont Théophile 2
e c 11
e
Cie
Guichard Régis 2
e c 11
e
Cie
Goutte Jean-Baptiste 2
e c 12
e
Cie
disparus : 0
début du mois
12 mars
Bombardement du secteur, particulièrement vif sur les
tranchées de soutien. Reconnaissance et jalonnement de la
nouvelle première ligne, à l'ouest du ravin de la
Caillette.
Nuit du 12 aux 13
Occupation du nouveau front
Au cours de la nuit, les positions sont modifiées de la
façon
suivante :
- le front du 2e bataillon est étendu vers la
gauche, jusqu'au sud de la corne sud-ouest du fort de Douaumont, le
bataillon pose des défenses accessoires devant ses
emplacements,
- le 3e bataillon étant son front de 200
mètres plus à gauche. Les fractions de ce bataillon qui
sont à l'ouest du ravin de la Caillette, ainsi que la 6e Cie se
porte en avant pour occuper la nouvelle première ligne, une
ébauche de tranchée est immédiatement
commencée.
Le premier bataillon améliore ses abris et fournit 200 hommes
employés à transporter, de Fleury à la
première
ligne, des vivres, des cartouches, du matériel défensif.
La compagnie de mitrailleuses du 53
e est mise en réserve de
secteur.
Les pionniers sont répartis par moitié entre les deux
bataillons de premières lignes.
La section de téléphonistes répare les
communications déjà existantes.
L'emplacement d'un poste optique pour communiquer avec Souville ou
avec Fleury est reconnu.
Incidents
Bombardement intermittent du secteur. Les corvées de porteurs
font des pertes assez sensibles.
Pertes
tués : 10
Dupuis Pierre 2
e c 2
e Cie
Cholland Julien 2
e
c 2
e Cie
Folliet Henri 2
e
c 3
e Cie
Labrosse René 1
er c 3
e Cie
Demurger Marius 2
e c 9
e Cie
Terclain Emmanuel sergent 2
e Cie
Bourguignon 2
e c 3
e Cie
Ogier Joseph 2
e c 2
e Cie
Trichard Philibert 2
e c 2
e Cie
Vachraud Léon caporal 3
e Cie
blessés :
Malitte Jean 2
e c 1
er Cie
Causse Félicien sergent 2
e Cie
Cartier Albert 2
e
c 2
e Cie
Retornoz Auguste 2
e
c 2
e Cie
Deyzac Jean 2
e c 2
e Cie
Saunier Jean-Baptiste 2
e c 2
e
Cie
Brun Louis 2
e c 2
e Cie
Martinais Joseph 2
e c 3
e Cie
Bertrand Jean 2
e c 4
e Cie
Bressieux Louis 2
e c 5
e Cie
Vallincq Hippolyte 2
e c 6
e Cie
Ticon Ferdinand 2
e c 8
e Cie
Sauzet Louis 2
e c 8
e Cie
Mitral Jean caporal 9
e Cie
Clerc Paul 2
e c 9
e Cie
Michel Jean-Marie 2
e c 9
e Cie
Girin Jules caporal 12
e compagnie
Lestgy Gabriel 2
e c 12
e compagnie
Velocy Louis 2
e c 12
e compagnie
disparus : 0
début du mois
13 mars
Journée relativement calme.
Bombardement intermittent.
Grande activité de l'aviation ennemie.
Nuit du 13 aux 14
Continuation des travaux en première ligne. Organisation de
la
tranchée de tir qui est continué au lever du jour.
Poste de défenses accessoires.
La communication optique avec Souville est assurée d'une
façon
précaire.
Une patrouille allemande tombe dans une embuscade le 13 à 18
heures. Il fait un prisonnier.
début du mois
14 mars
A 4 h 10, fusillade à gauche du secteur.
Le régime est alerté. Bombardement assez intense.
Nuit du 14 aux 15
Au cours de la nuit, relève par le premier bataillon du 3
e
bataillon qui passe en réserve.
Continuation des travaux. Bombardement intense pendant la plus
grande
partie de nuit.
Pertes
tués : 6
Dérobert Claudius 2
e c 8
e Cie
Baptiste Ferdinand sergent 12
e compagnie
Bredier René 2
e c 12
e compagnie
Grimaldi Antoine 2
e c 12
e compagnie
Pilloix Jean-Baptiste 2
e c 12
e compagnie
Viazzo Étienne 2
e c 12
e compagnie
blessés : 15
Ferrero Charles 2
e
c 1
er Cie
Bernier Léon 2
e
c 1
er Cie
Joguet Joseph 2
e
c 1
er Cie
Carrus Pierre 2
e c 1
er Cie
Mermoz Isidore 2
e
c 1
er Cie
Bourville Eugène 1
er c 1
er
Cie
Bordel Édouard 2
e
c 3
e Cie
Ducruet Louis caporal 3
e Cie
Bellot Pierre 2
e c 4
e Cie
Rebière Joseph 2
e
c 4
e Cie
Poncet Abel 2
e c
4
e Cie
Issartel Jean-Baptiste 2
e
c 4
e Cie
Goubier Benoît 2
e
c 4
e Cie
Genevey Emile 2
e c 5
e Cie
Léger François 2
e c 11
e Cie
disparus : 0
début du mois
15 mars
De midi à 15 heures, très violent bombardement avec
des
obus de gros calibre, de tout le secteur, en particulier des secondes
lignes.
Nuit du 15 aux 16
La compagnie mitrailleuses du 53
e relève la 2
e Cie de
mitrailleuses de 140
e.
Nuit relativement calme, au cours de laquelle les travaux sont
activement poussés.
Le 16 au matin, l'organisation et dans l'état d'avancement
suivant :
- la tranchée de première ligne est continue, en
bonne
état, et à peu près complètement couverte
par des défenses accessoires.
- l'organisation d'une seconde ligne est en bonne voie.
- en prévision d'une action d'artillerie sur le for de
Douaumont, une ligne de soutien est reconnue en arrière du
front des deux compagniee de gauche du 2e bataillon.
- le boyau de communication entre le PC du chef de corps est la
deuxième ligne à une profondeur de 0m 30.
- les communications sont ébauchées entre la
première
et la deuxième ligne.
début du mois
16 mars
A partir de 10 heures, très violent bombardement de secteur,
en particulier des secondes lignes.
Le PC du chef de corps est enfoncé.
Nuit du 16 aux 17
Bombardement intense, en particulier de 24 heures à 1 heure.
Continuation de travaux. La profondeur des boyaux atteint de 0m 50
à
1m 10.
Les défenses accessoires s'améliorent.
L'aménagement de la seconde ligne est poussé.
Cette ligne n'est pas encore continue.
début du mois
17 mars
Bombardement violent de tout le secteur. Cinq compagnies du 109
e
relèvent dans le secteur de droite, le 10
e bataillon de
chasseurs et passe sous les les ordres du colonel commandant de 140
e
jusque 18 au matin.
Nuit du 17 aux 18
Au cours de la nuit, bombardement intense et continu, en particulier
des secondes lignes. Le travail d'organisation bien que
gêné,
continue.
début du mois
18 mars - Attaque
allemande sur le front du 140e
A partir de sept heures, l'ennemi dirige sur l'ensemble du secteur
un
bombardement extrêmement violent qui occasionne des pertes
sensibles. Plusieurs abris sont défoncés. Un poste
avancé, situé dans la partie gauche du secteur est
occupé par des mitrailleurs est écrasé à
coups de torpilles.
Toutes les communications sont coupées.
Le régiment est mis en état d'alerte.
À 11 heures, les Allemands débouchent de leur
tranchée
de première ligne, en face du 2
e bataillon. Leur
attaque est arrêtée par le feu de l'infanterie. En un
point seulement, au poste avancé de mitrailleurs dont il vient
d'être question, ils peuvent mordre sur notre position.
Ils sont immédiatement chassés par une contre-attaque
à
la grenade faite par le lieutenant Vallier accompagné d'un
seul sous-officier.
Le bombardement intense continu. À 12 heures, nouvelle
attaque
allemande sur le front du premier bataillon et devant la droite du
deuxième. Cette attaque, brisée par le feu, ne peut
parvenir jusqu'à nos lignes, bien que deux bras droits du 2
e
bataillon, il soit été fait par
l'ennemi, un essai d'emploi de matières enflammées.
Dans l'après-midi, continuation du bombardement.
Le PC du chef de corps est démoli, la moitié des
secrétaires sont blessés. Les boyaux sont
complètement
éboulés ainsi que les tranchées de deuxième
ligne situées derrière la gauche du régiment.
Devant le secteur de gauche, les allemands sont entrés dans
leurs lignes. Devant le secteur de droite, quelques
éléments
sont tapis devant nos fils de fer, fort endommagés par le
bombardement ; deux compagnies et demie du bataillon en soutien et
toutes les mitrailleuses sont engagées pour combler les vides.
Nuit du 18 aux 19
A la tombée de la nuit, une compagnie de 109
e est
envoyée
en renfort du 140
e et placée en réserve.
Devant la possibilité de distraire des hommes du front pour
effectuer les corvées d'ordinaire, ordre est donné de
consommer un jour de vivre de réserve.
La nuit du 18 aux 19, relativement calme est employée
à
renforcer les défenses accessoires et à réparer
les tranchées de tir et de soutien, ainsi que les boyaux de
communication.
D'autres compagnies du 109
e à effectifs réduits sont
mises à disposition du chef de corps et placées en
réserve.
Pertes :
tués :
Bron Justin 1
er c
1
er Cie
Chassaing Baptiste 2
e c 1
er
Cie
Blanchi Lucien caporal 2
e Cie
Paganelli Marcel caporal 2
e Cie
Chapotton Adrien 2
e
c 2
e Cie
Boé Louis 2
e c 2
e
Cie
Fontanel André 2
e c 2
e
Cie
Martin Jean-Baptiste 2
e c 2
e
Cie
Eynard Louis 2
e c 2
e Cie
Fournier Charles 2
e c 2
e
Cie
Jachet Léon 2
e c 3
e
Cie
Paulin Romain caporal 3
e Cie
Grangier Baptiste 2
e
c 3
e Cie
Fauquier Alexandre 2
e c 3
e
Cie
Profit Joseph 2
e
c 3
e Cie
Maurin Marius 2
e c 3
e Cie
De La Fay capitaine 4
e Cie
Courtot Édouard sLt 4
e Cie
Besse Sylvain sergent 4
e Cie
Rey Murey Paul caporal 4
e
Cie
Choulet Henri caporal 4
e Cie
Rivier Jean caporal 4
e Cie
Berlioux Jean-Marie caporal 4
e Cie
Perret Francois caporal 4
e Cie
Chambaret Antoine 2
e c 4
e
Cie
Bayle Aristide 2
e
c 4
e Cie
Pez Adrien 2
e c
4
e Cie
Issartel Élie 2
e c 4
e
Cie
Grange Louis 2
e c 4
e Cie
Chignac Lassagne 2
e c 4
e
Cie
Guillerme Albert 2
e
c 4
e Cie
Cros François 2
e c 4
e
Cie
Billien Eugène sergent 5
e Cie
Vevey Jean 2
e c 5
e Cie
Jaillard Marcel Jean 2
e c 5
e
Cie
Bordes Pierre 2
e c 5
e Cie
Raymond Louis Pierre 2
e c 5
e
Cie
Bouède Pierre 2
e c 5
e
Cie
Velay Édouard sergent 6
e Cie
André Antonin 2
e c 6
e
Cie
Joubert Joseph 2
e
c 6
e Cie
Perret Louis 2
e c 6
e Cie
Raffins Alain 2
e c 7
e Cie
Chollet Célestin 1
er c 7
e
Cie
Jordillon Jean 1
er c 7
e
Cie
Pivet Joseph 1
er c
7
e Cie
Estève
Jean caporal 7
e Cie
Chatain
Paul caporal 7
e Cie
Groziani André 2
e c 11
e Cie
Guilbert Joseph 2
e c 4
e
Cie
...
disparus :
Drogue Paul 2
e c 4
e Cie
Franzoï Joseph 2
e
c 9
e Cie
Garnier Emile 2
e
c 3
e Cie
Gondran Célestin 2
e c 5
e
Cie
Gouiran Auguste 2
e c 4
e
Cie
Gozzi Jacques 2
e c 7
e Cie
Granier François 2
e c 4
e
Cie
Hossaert Henri 2
e
c 10
e Cie
Jacquard François 2
e c 4
e
Cie
Jacquard Isidore 2
e c 4
e
Cie
Jamand Pierre 2
e c 4
e Cie
Lascipierres Guillaume 2
e c 4
e
Cie
Lyonnas Eugène 2
e c 4
e
Cie
Machot Francis 2
e
c 2
e Cie
Massole Pierre 2
e c 4
e
Cie
Perrier Louis 2
e c 4
e Cie
Presle Benoît 2
e
c 4
e Cie
début du mois
19 mars
A 10 heures, après une matinée extrêmement
calme,
le bombardement recommence, réglé par de nombreux
avions.
Il est particulièrement violent à partir de 16 heures
surtout vers les secondes lignes. Trois grands abris sont
défoncés,
occasionnant des pertes sensibles à la CHR.
Le dépôt de munitions et de vivres est effondré.
Nuit du 19 au 20 mars
La nuit est employée à réparer les
dégâts
causés par le bombardement.
Au jour, la tranchée de première ligne de nouveau en
bon état, sauf sur le front d'une compagnie un peu à
l'ouest de la redoute de Douaumont où le tir d'un minnenwerfer
placé dans les fossés du fort -tir qu'un avion
réglait
en tirant des coups de mitrailleuses en plus ou moins grand nombre -
avait causé des dégâts particulièrement
importants.
La réfection de la deuxième ligne est en bonne voie,
à
l'est du ravin de la Caillette, très en retard à
l'ouest.
Le boyau, long de 700 mètres, reliant le PC du 140
e ou PC du
bataillon de gauche, atteint 1m 10 de profondeur. Un boyau conduisant
vers la tête du ravin de la Caillette, est terminé dans
la partie basse, ébauché dans la partie haute du ravin.
Pertes
tués :
Mondon Alexis musicien CHR
Guillaume Frnçois musicien CHR
Drillet Célestin musicien CHR
Mesnard Aimé musicien CHR
Fascale Georges musicien CHR
Cartier Joseph sLt 1
er Cie
Ancelin Eugène 2
e c 1
er
Cie
Combrauze Gustave 2
e
c 2
e Cie
Ogier Auguste 2
e
c 2
e Cie
Ruibert Aimé 2
e c 2
e
Cie
Travers Eugène 2
e c 2
e
Cie
Barncoud Augustin 2
e
c 2
e Cie
Joanin Etienne 2
e
c 3
e Cie
Emery Desiré 2
e
c 3
e Cie
Dalmais Jean-Marie 2
e c 3
e
Cie
Pons Michel 2
e c
3
e Cie
Jacquier Jean 2
e c 3
e Cie
Margier Ernest 2
e
c 3
e Cie
Jay Gaston 2
e c
4
e Cie
Quittaud Joseph 2
e c 4
e
Cie
Chevrolet Ferdinand 2
e
c 4
e Cie
Briand Jean 2
e c
6
e Cie
Perrin Pierre 2
e
c 6
e Cie
Novat Alphonse 2
e
c 7
e Cie
Jullien Marius 2
e
c 8
e Cie
Combier Casimir 2
e c 8
e
Cie
Lavigne Pierre 2
e c 8
e
Cie
Tartain Emilien 2
e
c 9
e Cie
Jantelet Adolphe 2
e
c 10
e Cie
Marret Joseph 2
e
c 12
e Cie
Durif
Varambon caporal 12
e Cie
Benet Fernand 2
e
c 12
e Cie
Benoit Gaston 2
e
c 12
e Cie
Demeron Jean 2
e c 12
e Cie
Martin Martial 2
e
c 12
e Cie
Perenet Joseph 2
e
c 12
e Cie
Vial Léon 2
e c 12
e
Cie
Lefèvre Emile 2
e c 12
e
Cie
Bouvier Camille 2
e c 12
e
Cie
Ville Pierre Auguste sergent 1
er CM
Dosser Gabriel 2
e
c 1
er CM
Jodineau Gaston 2
e
c 1
er CM
Champeau Louis 2
e c 1
er CM
Soulier Alfred 2
e
c 1
er CM
Cuillier Marcel 2
e
c 1
er CM
Deschamps Gabriel Albert 2
e
c 1
er CM
Vial Joseph 2
e c
1
er CM
Héot Charles 2
e
c 1
er CM
...
début du mois
20 mars
La journée du 20 est relativement calme.
Nuit du 20 au 21 mars
Le 140
e relevé par le 225
e
et le 40
e bataillon de chasseurs, va cantonner à Haudainville,
après avoir enlevé tous ses blessés et
inhumés
la plupart de ses morts.
Pendant cette période de 10 jours, le régiment a
conservé et aménagé sous le feu tout le terrain
qui lui avait été confié.
Les pertes subies pendant la période s'élèvent :
officiers tués |
3 |
officiers blessés |
10 + 4 non évacués |
|
hommes de troupe tués |
226 |
hommes de troupe blessés |
572 |
hommes de troupe disparus |
38 |
début du mois
21 mars
Le régiment stationne à Haudainville.
Travaux de nettoyage. Revues et inspections diverses.
Les bataillons exécutent successivement, au cours de
l'après-midi, chacun une heure d'exercices à rang
serrés.
début du mois
22 au 27 mars
Même cantonnement.
Même emploi du temps.
début du mois
28 mars
Le régiment reçoit l'ordre d'aller relever de 415
e
dans
le secteur :ferme Dicourt – la Fiereterie – Eix.
Le commandant du 3
e bataillon, son adjudant major, ses
commandants de compagnies et le commandant de la 2
e Cie de
mitrailleuses du 53
e vont reconnaître le secteur qui leur est
attribué (croupe de la route d'Etain).
début du mois
29 mars
début du mois
30 mars
début du mois
31 mars
début du mois
mois précédent
mois suivant