Capitaine Henri Blaise BÉRENGER
Henri Blaise BÉRENGER est l'auteur d'un carnet de photographies sur sa campagne lors des combats de 1915.
Henri Blaise BÉRENGER est né le 17 septembre 1881 à Cannes (Alpes Maritimes), fils de Joseph Cassien BÉRENGER (avocat) et Joséphine Marie REY.
Il rentre à l'École Spéciale Militaire de St Cyr le 26 octobre 1900.
Il est affecté au 140
e Régiment d'Infanterie comme Sous-Lieutenant le 26 septembre 1902 puis passe Lieutenant en 1904.
Lorsque la guerre éclate, il est le chef de la 1
ère section de mitrailleuses.
Lors des combats de la campagne des Vosges et suite aux nombreuses pertes des combats de la Croix Idoux, il passe à la 1
ère
Compagnie le 24 août 1914 à la 3
ème le 7 septembre 1914 puis il est promu Capitaine à titre
temporaire en prend la tête de la 3
ème Compagnie le 13 septembre 1914 en remplacement du Capitaine FRÉLAUT, tué le 15 août .
Il est promu Capitaine à titre définitif le 1
er novembre.
Le Régiment prend ensuite part à la Course à la Mer et est envoyé dans le Santerre (est du
département de la Somme et nord-est du département de l'Oise) où il restera jusqu'en juin 1915.
Le Capitaine BÉRENGER est cité à 2 fois à l'ordre de l'armée le 27 novembre 1914 :
Le soir de l'attaque du Quesnoy en Santerre (30 octobre), s'est trouvé avec cinq hommes de sa compagnie près d'un
groupe d'allemands qu'il a sommés de se rendre, les a tenus en respect toute la nuit, et a ainsi fait 24 prisonniers dont 2 officiers.
Puis le 7 février 1915 :
Le 24 décembre 1914, au point du jour, a bravement entraîné sa compagnie à l'assaut d'une position qu'il a enlevée.
Il est également décoré de la Croix de Guerre le 17 juin 1915 :
Dans le secteur de Perthes / Tahure lors de la Bataille de Champagne en septembre 1915, le Commandant GARNIER prend le commandant du 1
er bataillon le 21 mais il
sera blessé le 27. Le Capitaine BÉRENGER le remplacera temporairement à la tête du
bataillon le 1
er octobre 1915 jusqu'à l'arrivée du Commandant PARISOT le 7 octobre 1915
qui prendra le commandement du régiment le 15 octobre suite à la promotion du
Lieutenant-Colonel GOUBEAU et à sa mutation à la 262
e Brigade.
Alors qu'il est au repos à Auxelles (Territoire de Belfort), le Régiment, comme marche de régiment,
effectue l'ascension du Ballon d'Alsace le 22 octobre 1915.
Pendant les combats de Verdun, le 4 mai 1916, le Capitaine BÉRENGER est fait chevalier de la Légion d'Honneur :
Sur le front depuis le début de la campagne, s'est montré en toutes circonstances un Chef avisé et brave.
Il sera blessé à Douaumont le 11 mars.
Le Capitaine BÉRENGER quitte le 140
e Régiment d'Infanterie le 20 juillet 1916, il sera successivement muté aux :
- 297e Régiment d'Infanterie ;
- 13e Régiment d'Infanterie le 30 septembre 1916 ;
- 114e Bataillon de Chasseurs à Pieds le 6 mai 1917 ;
- 28e Régiment d'Infanterie le 23 août 1917, il sera blessé intoxiqué par gaz le 7 septembre 1918.
Il reviendra au 140
e Régiment d'Infanterie le 18 septembre 1919.
A la dissolution du régiment, il sera affecté au 38
e Régiment d'Infanterie le 1
er janvier 1923.
Il sera enfin promu Lieutenant-Colonel le 20 septembre 1933 puis Colonel le 29 décembre 1937,
.
Il se marie avec Marie Camille NICOLLET à Alger le 26 avril 1909.
Il est décédé le 8 avril 1969 à Cannes, sa ville natale.