Défilés, avec leurs machines, derrière l'angle saillant que forme le pignon de la maisonnette en bordure de la route, les trois hommes guettent de loin le mouvement que semblent vouloir dessiner de ce côté les forces d'infanterie ennemie. Quand l'avant-garde se sera mise en marche, les cyclistes passeront s'ils n'ont pas eu à riposter, le fusil en bandoulière, sauteront sur leurs machine, et, par des chemins couverts qui leur sont connus, fileront à toute vitesse vers le gros de la troupe qu'ils éclairent. Avec la précision requise, ils, rapporteront ce qu'ils ont observé. Toutes mesures seront prises alors par le commandement pour que les détachements prussiens au lieu de surprendre soient surpris, et trouvent au bout du chemin l'accueil qu'ils méritent.