HISTORIQUE
DU
76e Régiment d'Infanterie
TERRITORIALE
au cours de la Campagne contre l'Allemagne
(1914 - 1918)
RENNES
IMPRIMERIES OBERTHUR
1920
Le 76e RIT de la
mobilisation générale jusqu'à la fin de la bataille des Flandres
La 76e RIT avant son
entrée en Belgique
Le 76
e RIT compte au nombre de nos régiments
territoriaux qui se sont le plus illustrés au cours de la grande Guerre.
Le rôle de premier plan qu'il y a joué
à diverses reprises est bien fait pour
dérouter ceux qui s'imaginaient naïvement, avant la
lutte, que seuls les corps actifs et de réserve seraient
appelés à dire leur mot dans la bataille moderne.
Il ne saurait être question, dans ce court Historique, de
retracer toutes les péripéties par où
le vaillant régiment a dû passer au cours de la
campagne. Il est nécessaire d'insister un peu sur la part si
brillante qu'il a prise à la bataille des Flandres en
laissant volontairement dans la pénombre toute
l'ère de la guerre de tranchées. Le traditionnel
héroïsme breton, celui des
"pépères" du 76
e RIT, comme celui
des fusiliers-marins de l'amiral Ronarc'h, s'est de
nouveau révélé à plein dans
les plaines de l'Yser et le sang qui si
généreusement y a coulé a fait
naître pour la vieille province, pour la France aussi, comme
une moisson de gloire immortelle.
Le 76
e RIT, dont le dépôt est
à Vitré, y a été constitué
dès la réception de l'ordre de mobilisation
générale, le 2 août 1914.
Le 76
e RI s'était embarqué le vendredi
7 août à destination de la frontière. Le
lendemain, à 14h 30, le 76
e RIT partait à son
tour, accompagné par les voeux de la population
vitréenne, aux gestes sobres et
calmes, au coeur ému, à l'äme confiante. Le
débarquement avait lieu à Montebourg, dans la
Manche.
Dirigé le 27 sur Le Havre, par voie
ferrée, le 76
e y séjourne un peu plus d'un mois. Il quitte alors la
défense des côtes, devenue moins urgente, pour
aller concourir en Belgique à une défense
terrestre dont le besoin est devenu immédiat et
impérieux. Alerté brusquement le 4 octobre, il
s'embarque au bassin de la Douane, sur les transports Malte, Niagara et
Savoie, escortés de torpilleurs, et cingle directement sur
Dunkerque.
Débarqué le 5 octobre, dès
la première heure, le régiment va cantonner
à Rosendaël, sur la route de Dunkerque à
Ostende. Les nouvelles sont graves : on dit que les Allemands, ayant
pour objectif Calais, ne sont plus
qu'à 40 kilomètres de la frontière
franco-belge et cherchent à nous gagner de vitesse. Des
fusiliers-marins qui se rendent en toute häte à
Dixmude, l'air calme et résolu, sont chaudement
acclamés.
La bataille des Flandres
Cependant la situation était
inquiétante. Anvers
agonisait. Des deux adversaires, qui allait gager la course
à la mer ? La "grande pensée" de Guillaume, la
marche sur Calais, se précisait. 2 divisions de
territoriale, dont la 87
e 4 divisions de cavalerie et 1 brigade de
marins allaient faire rideau et donner au commandement le temps de
s'opposer à ce mouvement. Ces vaillants,
Bretons têtus pour la plupart, avaient juré de "tenir" et
ils avaient un Foch pour les commander. La 87
e
division territoriale allait mériter son nom d' "Immortelle".
L'armée belge se repliait péniblement,
épuisée par plus de deux mois de fatigues et de
combats. II faut avoir des nerfs solides et un sentiment profond du
Devoir pour ne pas se laisser entraîner à la
contagion démoralisatrice de troupes battant en retraite
précipitamment, les recueillir et les sauver de la
destruction par une résistance opiniätre
prolongée jusqu'à la mort ou par des
contre-attaques dont on sait ne pas devoir revenir.
Après avoir évolué pendant
quelques jours dans la région de Bergues, Cassel, Hazebrouck, le 76
e
entre en Belgique, à Godewaerselde, le 14 octobre,
à 12h 30. Il est déjà
familiarisé avec le bruit de la canonnade qui retentit,
continu, dans la direction de l'est. II re&cced;oit le
baptême du feu au cours des journées qui
suivirent. Le 15, il est à Ypres ; le 17, à
Bœsinghe ; le 19, à Paschendaele ; le 20,
à Westroosbeke. Partout, il résiste vaillamment
aux assauts furieux de l'ennemi et il n'est pas de survivants de ces
luttes épiques en la mémoire de qui ne chantent
ces glorieux noms flamands de Korteker, Driegrachten, Het-Sas et
Steenstraat. L'eau devait servir de précieux auxiliaire
à la défense. Le 20 octobre, les
écluses de Nieuport sont ouvertes et l'inondation gagne
lentement entre le canal et la voie ferrée. L'ennemi, qui a
forcé les passages de l'Yser en quelques endroits, est
à son tour gravement menacé et il est
obligé sur certains points à un mouvement de
recul. Des canons enlisés dans la boue sont
abandonnés par lui et des détachements entiers,
surpris par la montée des eaux, périssent
noyés comme des rats. Il serait injuste de
méconnaître ici l'aide fraternelle
apportée par les Anglais et quelques corps belges
d'élite qui se dévouèrent sans compter
à l'œuvre commune. La situation
s'améliore lentement et elle ne sera
définitivement sauvée que vers le 15 novembre,
époque où les renforts seront en nombre. La
cränerie et le stoïcisme des territoriaux
de la 87
e division auront puissamment contribué à
transformer la ruée allemande sur Calais en un des
échecs les plus retentissants de toute la guerre et les plus
sensibles à l'orgueil germanique.
Le commandement est unanime dans ses éloges aux
troupes.
Mon devoir est de vous crier mon admiration,
s'écrie le général Roy, commandant la
87e division, et de vous dire que je suis fier de vous commander...
Gräce à vous, la 87e est en train de se faire une
page glorieuse dans cette bataille gigantesque engagée
depuis tant de semaines
. Le général
de Mitry, commandant le II
e corps de cavalerie, s'exprime ainsi :
La 87e division a eu à faire face aux plus
violentes attaques de l'ennemi, se dépensant toujours sans
compter et faisant preuve des plus belles qualités
militaires. Elle a donné les plus grandes preuves d'une
fière énergie à tous ceux qui
combattaient à ses cotés et les efforts qu'elle a
dû fournir ont contribué dans une très
large part aux succès des opérations
.
Enfin, suprême consécration, le 19 novembre, la
division tout entière était citée
à l'Ordre de l'Armée. Le 76
e se trouvait alors,
au repos à Rillem, petit village fran&cced;ais,
situé près de Bergues. Voici le motif de la
citation :
Chargée pendant trois semaines de la
défense d'un secteur important, a brillamment rempli sa
mission en infligeant à l'ennemi des pertes sensibles et en
faisant preuve, dans toutes les actions offensives et
défensives qu'elle a dû engager, de solides
qualités d'endurance et de bravoure
.
Cette victoire manquée coûtait aux
Allemands plus de 150.000 hommes. Dunkerque et surtout Calais leur
échappaient définitivement ; ils ne pouvaient,
sans ridicule, proclamer l'annexion de la Belgique dont un coin restait
vierge de leur souillure ; enfin, et surtout, leur prestige d'insolents
matamores, atteint déjà sur la Marne sombrait
sans rémission aux yeux du monde revenu de sa torpeur.
Outre la citation collective, la belle conduite du 76
e dans
ces chaudes journées de la bataille d'Ypres lui valait de nombreuses
citations individuelles. Le commandant Cordier, chef de corps,
était cité en tète de ses officiers et
de ses soldats.
Les pertes en tués et blessés
étaient sensibles. Le lieutenant-colonel Morel, commandant le
régiment, avait été blessé
à Bixchoote. Son successeur, le commandant Aymard de
Tonquédec, l'avait été à
son tour, huit jours après, à Steenstraat, le 30
octobre. 2 officiers avaient été tués,
1 avait disparu, 13 avaient été
blessés.
Le 76e RIT en Belgique - Ses opérations de guerre
jusqu'à sa dissolution
Le 76e RIT au début de l'année 1915
Le 15 novembre 1914, le général de Mitry,
commandant le II
e corps de cavalerie, nommait le commandant Cordier,
lieutenant-colonel à titre temporaire. Cet officier
supérieur, dont les mérites se trouvaient ainsi
sanctionnés dès le début de la
campagne, devait conserver le commandement du régiment,
jusqu'à la dislocation de ce dernier, en janvier 1918.
La bataille des Flandres terminée, le rôle
dévolu au 76
e s'il devient moins dangereux, reste des plus
pénibles.
Il s'agit pour lui de consolider et de garder les positions
défendues avec tant de vigueur.
Au début de l'année 1915, le 76
e RIT
est devenu une troupe aux trois quarts aquatique. Les relèves se font
en barque. Sentinelles et guetteurs pataugent dans la boue
jusqu'à mi-jambes. Les survivants n'oublient
pas des noms évocateurs ; La Maison du Passeur, Knoke, Reninghe.
A la fin de l'hiver de 1915, le 76
e se trouve à
nouveau dans le secteur de Bœsinghe qu'il avait occupé pendait
la bataille des Flandres. Malgré des bombardements
intermittents, ce secteur était devenu relativement calme.
Les hommes souffraient des intempéries davantage
que du feu de l'ennemi. Les cantonnements de l'arriére
étaient inuffisants et laissaient aussi à
désirer sous le rapport de l'hygiène,
malgré les efforts du commandement et du service
médical.
L'ensemble du secteur, jalonné par
Bœsinghe, Pilken, Langernarck, Het-Sas et Steenstraat, est gardé par
la 87
e DI et un régiment de zouaves. Ces troupes assurent
leur relève elles-mémes et par moitié.
A droite ; les Anglais ; à gauche, les Belges.
L'attaque allemande du 22 avril 1915 - Les gaz asphyxiants
Cependant, vers la mi-avril, certains indices font présager
une attaque allemande. L'adversaire bombarde plus souvent et avec de
plus gros calibres.
Le 22 avril 1915, à 15 heures, l'attaque attendue
se déclenche. Elle est conduite par deux corps
d'armée, avec l'intention bien évidente de
s'emparer d'Ypres. Les Allemands escomptaient 1a réduction
totale de ce saillant génant et dangereux. La grande honte
qui reste à jamais imprimée sur leurs fronts,
c'est d'avoir employé dans cette attaque des
procédés, contraires aux usages
établis de temps immémorial entre peuples
civilisés, et qu'au reste comdamnent formellement les lois
écrites de la guerre. Surpris aveuglés,
asphyxiés
par une nappe de chlore et de souffre qui devance les assaillants
connue un rideau protecteur, les défenseurs, dont les forces
physiques défaillent ne peuvent résister
à la violence du premier choc.
A quelques cents mètres
de Bœsinghe, écrit un combattant du 76e iI
s'éleva
tout à coup a l'horizon un nuage perpendiculaire jaune
verdätre fermant ainsi qu'un rideau la ligne de hauteurs
entre Saint Julien et le bois triangulaire - Bœsinghe... A
l'abri de cette nappe de chlore et de soufre qui surprit les
défenseurs de première ligne, les Allemands
s'avancèrent, räflant tout, tuant ce qui
résistait ou se sauvait. Je vis tomber le concierge du
moulin à vapeur, sa femme et un de ses enfants, à
l'entrée du pont sur le canal. En même temps, par
salves de quatre à la fois les 210 jalonnaient de 25
mètres
en 25 mètres la route Bœsinghe - Elverdinghe par
où les renforts pouvaient arriver
. La
stupéfaction première passer et les gaz un peu
dissipés, les troupes de la défense se reprennent
rapidement. Sur un point seulement du canal de l'Yser, à
l'écluse de Het-Sas, l'ennemi pourra se maintenir quelques
jours sur la rive gauche. Partout ailleurs, sa progression est
arrêtée avant que ses objectifs soient atteints.
Les Anglais perdent quelques villages, mais le
dévouement de la division canadienne qui se fait tuer sur place empêche 1es
choses de se gater. A la 87
e division territoriale échoit
pour la deuxième fois l'honneur de briser l'attaque de la
Garde prussienne. La défense ne reste pas passive. Au cours
de violentes contre-attaques, le terrain perdu est partiellement
repris, si bien que, le 28 avril, à la suite du "nettoyage" de la
rive gauche du canal par le XI
e corps fran&cced;ais,
l'échec des Allemands peut être
considéré comme irréparable.
Malgré les secours de la chimie, les facteurs
matériels dont disposait l'assaillant n'avaient pu
l'emporter sur les facteurs moraux de la défense.
Les pertes s'élèvent à : 35
tués, 72 blessés et 17 disparus.
Le capitaine Savatte, commandant la 4
e compagnie,
était glorieusement tombé à la tête de ses
hommes. Le régiment pouvait s'enorgueillir de cette
deuxième bataille de l'Yser autant que de la
première.
Voici les chaudes félicitations du
général Cherrier. Le
général commandant la 3
e brigade du Maroc
est
fier d'avoir à commander de telles troupes. Plus de 300
morts enemis, plus de 200 prisonniers, 7 mitrailleuses, du
terrain gagné, tels sont les résultats
matériels, sans compter le résultat moral qui a
imposé à l'ennemi notre volonté. Tous
ont fait leur devoir, mais le général tient
à féliciter plus particulièrement avec
le 9e régiment de marche de zouaves de sa brigade qui a
montré la voie à suivre, le brillant 268e
commandé par le remarquable colonel Mariani ; le 76e
territorial qui, sous le splendide chef qu'est le colonel Cordier, se
battait depuis huit jours, arrêtant l'élan de
l'ennemi et dont les éléments ont
trouvé le moyen de charger avec le 9e zouaves ...
Le 76e RIT jusqu'à sa dissolution (janvier 1918)
À la suite de ces durs combats autour d'Ypres, le
76
e est dirigé à l'arrière vers des
cantonnements de repos où il pourra se refaire des fatigues
endurées. Le 21 mai, le détachement
d'Armée de Belgique est supprimé et
remplacé par le XXXVI
e corps d'armée. La 87
e DT
est rattachée à la région
fortifiée de Dunkerque et placée sous le
commandement du général Hély d'Oissel.
Le 22, le général Joppé remplace le
général Roy à la tête de la
division.
Dès le 27 mai, le régiment retourne
à son secteur familier de Het-Sas - Boesinghe. Il doit y
retrouver des fatigues égales avec un danger moindre.
Il serait fastidieux de suivre le régiment au jour
le jour dans les détails de cette guerre de positions monotone,
fatiguante, interminable.
Mais il est dit que le régiment ne doit pas se
reposer sur les lauriers qu'il s'est acquis au cours de deux sanglantes batailles.
Le 12 février 1916 marque pour lui une nouvelle
page de gloire. L'ennemi, par une attaque brusquée et massive
succédant à une canonnade violente, s'efforce de
franchir le canal et l'Yperlée. Les territoriaux du 76
e font
bravement face au choc et leur imperturbable cränerie impose
aux assaillants, à l'orgueil de qui elle inflige une dure
le&cced;on.
La citation suivante, à l'Ordre du Corps
d'Armée, vient apporter une consécration éclatante
à la belle conduite sous le feu d'unités du
régiment. 1
ère compagnie du 76
e RIT :
Chargée
de la garde du canal, dans le ségment
d'Het-Sas, lors de l'attaque allemande du 12 février 1916,
a, gräce à l'énergie de son capitaine
(capitaine Martin) secondé par le sous-lieutenant Poignant,
conservé ses positions malgré un bombardement qui
a duré toute l'après-midi et toute la nuit
suivante et a repoussé une tentative de passage d'une
fraction ennemie à l'écluse ; a eu 8 tués, 17
blessés et 3 disparus
.
Pour la seconde fois, le 16 mars 1916, la 87
e division
territoriale est citée à l'Ordre de l'Armée. Cet
honneur suprême, récompense d'un passé
sans täche témoigne de la haute valeur
où la tient le commandement supérieur.
La citation accordée à la division par
le général commandant la région
fortifiée de Dunkerque et le XXXVI
e corps d'armée
est ainsi libellée ;
La 87e division d'infanterie
: a pris part à toutes les opérations qui se sont
déroulées en Belgique depuis le mois d'octobre
1914. Par sa ferme attitude au feu, au cours de violents combats, aussi
bien que par son endurance dans un service de tranchées
très pénible, s'est montrée
l'égale des troupes les plus solides. Chargée
sous le commandement du général Joppé,
pendant les plus mauvais mois de l'hiver, de la défense d'un
secteur que les intempéries, le terrain
marécageux, les bombardements,
répétés et intenses, de l'ennemi
rendaient particulièrement difficile ; a donné
des preuves constantes du superbe esprit de devoir et de
dévouement qui l'anime tout entière
.
Une période plus calme s'ouvre dorénavant pour le
vaillant régiment. Jusqu'à sa dislocation, il ne
participera plus à de véritables batailles. Il
continuera d'être éprouvé par les obus
et les gaz de l'ennemi soit qu'il monte une garde vigilante aux
tranchées de première ligne, soit qu'il manie la
pelle et la pioche à des kilomètres en
arrière du front.
Il est intéressant de noter qu'au début
de 1917 le commandement ne conserve plus en Belgique que la 174
e brigade (76
e
79
e et 80
e RT) qui est mise à la disposition de
l'Armée Belge. Endivisionnée dans la 5
e DAB, elle
passe sous le commandement direct du général
Rucquoy.
Au mois de novembre 1917, Sa Majesté Albert 1er,
Roi des Belges, au cours d'une remise solennelle de décorations,
reconnaissait ainsi les mérites nouveaux acquis par la
brigade :
Il m'est aujourd'hui particulièrement
agréable de voir des officiers de ces régiments
territoriaux de France qui contribuent si vaillamment à la
lutte en assurant la défense d'une grande partie du front,
afin de permettre aux régiments actifs de se reposer, de
s'exercer, et de se préparer à de nouveaux
combats. En adjoignant à notre 5e DA la 174e
brigade territoriale, notre voisine depuis si longtemps, votre haut
commandement nous a donné une nouvelle preuve de la
solidarité qui unit nos deux Armées. En vous
remettant les insignes de nos ordres nationaux, je vous apporte
l'expression de la gratitude de l'Armée et de la Nation
belges, ainsi que l'affirmation entière des sentiments d'une
confraternité d'armes que 27 mois de guerre ont rendue
indissoluble
.
Deux mois plus tard, en janvier 1918, le 76
e RIT
était définitivement dissous. Inutile de conclure sur un
dithyrambe. Les faits parlent d'eux-mêmes.
Au reste, voici le tableau des récompenses
distribuées : 2 croix d'officier de la Légion
d'Honneur ; 11 croix de chevalier de la Légion d'Honneur ;
36 médailles militaires ; 19 citations à
l'Armée ; 12 citations au Corps d'Armée ; 64
citations à la Division ; 164 citations à la
Brigade ; 238 citations au Régiment.
Quel corps territorial en a davantage à son actif ?